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Le 13 Juin 2005
30/06/2005 23:41
Le 13 Juin 2005
Haine. Maudite, satanée haine. Peut être qu’une passade. Elle espère. Parce que cette haine commence à peser plus lourd qu’elle. Elle commence à prendre le dessus cette haine. Alors c’est vrai ? C’est vrai que la moitié d’elle était vouée à détester ? Tant que ça ? La moitié ? La moitié d’1m58 de haine ? Alors c’est vrai ? Peut être. Sa misanthropie lui avait toujours fait défaut. Mais eux… Eux même s’ils étaient humains elle avait trouvé comment les aimer. Mais maintenant… Elle était vraiment destinée à détester tout son entourage ? Hein dis le ! Dis le que c’est comme ça ! Mais peut être que ça va passer ? Peut être que c’est juste une des autres ? Tu sais une de celles là, celles qui sont en elles, les autres. Oui c’était sûrement ça. Et un jour elle, l’autre elle réapprendrai à les aimer entièrement.
Elle se demandait… tu crois que les autres dedans, en elle, pas les voix, pas les méchants, pas eux, pas ceux qui sont dedans sans y être conviés, pas ceux qui veulent la piller, pas ces voleurs de bonheur, non, elle veut parler des autres elle. Faut pas croire elles sont plusieurs là dedans. Tu crois… Tu crois que toutes sont des princesses ? Tu penses ? Oui. Oui évidemment. Kim c’est une princesse toute entière. Une princesse sans rien, sans tout ce sang sur les bras, sans ces deux mains abîmées, sans ce poids de trop, sans haine… Non juste une princesse avec des étoiles sur les bras, des fleurs sur les mains et sur les phalanges, une princesse avec de l’amour tout partout.
:::PiX::: not by me, pIx prise sur deviantart
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Le 12 Juin 2005
30/06/2005 23:39
Le 12 Juin 2005
L’image de ce vieil homme, pour qui elle éprouvait un respect incroyable, ce souvenir perdurant, réaparaissant lorsqu’elle se sentait seule. Cet homme aux rides apparentes, elle aimait tant ce vieil individu.
Lui. Et elle. Une enfant. Non. Deux enfants. Il gardait cette joie enfantine qu’elle aimait par dessus tout. Elle voyait encore ses yeux bleus s’animer, les pupilles faisaient la fête, une fête dans les étoiles !
Il était Russe. Elle était fière de ses racines Russes.
Ses mains… Oh ses mains… Il lui racontait des tas d’histoires en Russe, sur ses mains. Et elle comprenait elle, malgré la différence de langue, elle comprenait.
Elle le revoyait, arpentant les chemins du jardin sur sa trotinette bleue, une glace à la main. Toujours. Oui il circulait en trotinette. Paraît que c’était à cause de sa jambe qui lui donnait mal, Kim elle pensait que c’était simplement parce qu’il en avait envie.
Elle se souvient des grandes discussions, mais un regard suffisait amplement pour éprouver pour l’autre une compassion et une compréhension sans égal.
Il était considéré comme bizarre lui aussi. Peut être que c’était pour ça. Pour ça qu’elle l’aimait comme ça. Un jour il avait déclaré avoir vu un dragon dans le jardin. Ils s’étaient tous empressés de lui dire à Mamzelle Kim que ce n’était que l’effet des médicaments, histoire de la redescendre sur terre, une fois de plus.
Mais elle ne les croyait pas. Qui étaient-ils tous ces incongrus pour juger si tel ou tel fait ou dire était dû aux médicaments ? Kim, elle voulait y croire, croire que lui, comme elle avait réussi à vivre pleinement dans son monde, que ses visions il y croyait, il croyait encore en ses rêves lui ! Alors non, les médicaments n’y étaient pour rien, mais eux, les gens, ça les rassurait sûrement de mettre cette folie sur le compte de médicaments. Parce que oui. Il était « fou ». Ce mot elle l’avait entendu à plusieurs reprises. Et depuis tout ce temps elle se savait elle aussi prédestinée à cette folie puisque l’espoir et les rêves étaient apparemment, sur cette terre, une marque de folie profonde…
Mais eux ils étaient heureux. Et puis il était parti. Il avait réussi. Ils avaient dit les autres, les gens, qu’il était mort du Parkinson. Mais Kim, sa princesse, elle savait elle, elle avait compris qu’il avait simplement réussi à intégrer entièrement sa terre à lui !
Souvent lorsqu’elle pensait très fort à lui, dans son monde, entouré de dragons et forteresses multiples.
Elle aussi elle y arriverait… hein grand père ? Tant pis si cela vaut toutes les bizarreries du monde, elle ne serait plus là pour les voir !
:::PiX::: not by me, pIx prise sur deviantart
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Le 6 Juin 2005 plus tard
20/06/2005 16:31
Le 6 Juin 2005 plus tard
Elle les aime. Autant qu’elle les déteste. Autant qu’elle les haït. Autant qu’elle ne comprend pas.
Un jour ce papillon qui vole vers l’étoile, la bonne étoile. Un lendemain, un cri strident, un verre brisé, rempli de haine. Incompréhension totale.
Ne plus penser qu’à eux, qu’à soi. Et se demander, si l’un des deux l’emportera… ( ?)
Elle les aime. Autant qu’elle les déteste. Qu’elle te déteste ? qu’elle se déteste . autant qu’elle te comprend. Qu’elle ne se comprend pas. Que eux ne comprennent pas.
Un saladier. On ajoute un ingrédient, puis deux, puis trois. On les distingue encore les uns des autres. Mais, finalement, maestro de l’art culinaire, on s’empare d’une spatule. Et on mélange. On broie. Jusqu’à ce que le tout ne ressemble plus qu’à une pâte uniforme dont on ne distingue plus aucun ingrédient à part entière.
Mamzelle Kim dans son saladier elle sait pas trop ce qu’elle a versé… Elle a tellement bien mélangé qu’elle ne se souvient plus. Peut-être qu’elle y avait versé… de l’amour ? Peut-être… de la joie ? Peut-être… du bonheur ? Et peut-être…peut-être de la haine… ? Plus ou moins réussi le mélange. Il faut le voir sous plusieurs angles différents… oui… ou… ou peut-être qu’il n’y a qu’un seul angle et qu’il faut s’habituer à celui-ci ?
Elle se débrouillera Mamzelle Kim. Ça prendra le temps qu’il faudra. Mais pour l’instant elle gardera amour et haine dans le même paquet. Le même paquet, le même saladier et le même mélange.
Commentaire de Une Ombre glisse... (20/06/2005 20:12) :
dis moi Mamzelle Kim, qu'est ce que tu écoutes comme musique ?
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Commentaire de Une Ombre glisse.... (20/06/2005 20:17) :
j'oubliais : j'aime beaucoup ton blog, continue s'il te
plait
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Le 6 Juin 2005
20/06/2005 16:28
Le 6 juin 2005
« Contrainte » à rester cloîtrée devant la télévision. Ennui. Toute la journée à traîner. Errer. Elle détestait tout ça. Mais le nez en compote, les oreilles en sourdine, la gorge hors service, la voix inaudible, et la tête… la tête dans la malle.
La colère de ne plus avoir le contrôle de soi. Elle est furieuse d’avoir cette impression, d’avoir perdu une journée, perdu son temps. Le temps, seule chose qui est évidement impossible de retrouver… Tout l’énerve. C’est maman qui l’a dit. Maman elle a crié. Pas très fort. Mais comme elle crie jamais, ça fait bizarre, une petite boule dans la gorge, comme les jours gris. Ça a renforcé le mal d’âme de madame. Elle s’énerve vite aujourd’hui, elle l’admet et ne nie en aucun cas la chose. Mais elle est fatiguée. Elle aimerait qu’on la laisse tranquille. Ce qui est inespéré dans une maison qui ne comporte qu’une seule pièce. Ainsi, cela fait un moment maintenant qu’elle a renoncé à cette tranquillité. Tant pis. Plus tard. Un jour. Un autre. Peut-être. Et pour l’instant lutter contre l’emparement total d’une colère imperturbable. Juste ça. Abandonner le combat contre la fatigue. Celui-ci est à présent perdu d’avance. A quoi bon se battre pour une cause perdue… alors elle est fatiguée. De perdre son temps. De crier là dedans. De crier SEULEMENT dedans. De faire semblant. De se mentir. Mais tout n’est pas perdu, elle n’est pas encore fatiguée d’être une princesse, pas encore fatiguée d’être à elle-même sa planète, elle est pas fatiguée de rêver Mamzelle Kim !
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Le 30 Mai 2005
20/06/2005 16:26
Le 30 Mai 2005
*SoLiTuDe* quand tu nous tiens… Seule avec ce sentiment d’être toujours « habitée ». Habitée. Cet autre. Autre que son soi-même. Quelqu’un qui est en elle, qui n’est pas elle. Plusieurs peut-être ? Partager sa partie. Avec lui, avec eux. Se soumettre. A eux toujours. Du plein gré elle ne connaît pas. Ils feront de sa soumission leur possession. Ils feront de ses yeux un nouvel océan, de ses mains, renaîtra la mer rouge, de ses nerfs, débutera un séisme… mais toujours seule. Lutte solitaire. Combat contre le sien. Coup d’épée contre soi. Son fleuve coulait sans affluent. Ses yeux ne voyaient plus que ce corps, qui n’habitait plus ni princesse ni lune, mais qui était envahi, seul, rongé, ce corps qui avait été le sien. Qui fut soi. Qui était. Qui n’est pas. Qui n’est plus. Début d’une guerre. Véritable guerre. Contre cet intérieur. Contre son être. A la merci d’elle-même. Seule. Mais résistante. Elle allait se livrer. Pas à eux ! A cette guerre. Elle redeviendrait princesse de son corps, princesse de son monde, pas de promesses hein, pas de promesses maman, mais elle réussira, c’est certain.
Cap de gagner ? CAP !
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