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Le 15 Juillet 2005
12/09/2005 20:17
Le 15 Juillet 2005
« En fait tu ressembles vraiment à une poupée Kim ! »
Une poupée… Kim elle a le teint très blanc, Kim elle bronze jamais, on la compare de la porcelaine Kim. Kim elle a les cheveux roses, on l’appelle souvent « Barbie ». Elle a de grands yeux ronds Kim, et des lèvres très fines. Et puis elle est pas très grande Kim… Alors tu as raison, elle ressemble à une poupée. Mais… Est-ce que Kim est un jouet ? Est-ce qu’elle est accrochée à des ficelles ? Est-ce que sa vie dépend de quelqu’un ? Son existence n’est-elle qu’un jeu ? Pourquoi pas…
« Accrochée à cinq fils, Mamzelle Kim , poupée princesse, gesticule à sa guise, en tirant sur la corde sensible, vous la verrez rire ou pleurer, achetez lui une âme (vendue séparément) et elle pourra aimer, Mamzelle Kim, presque comme en vrai… ! »
Dans ce cas là, tout ce qu’elle puisse espérer soit qu’elle fût un modèle unique (disponible sous cellophane), en UN seul exemplaire…
Non, Mamzelle Kim elle veut bien ressembler à une poupée, mais il est hors de question de l’ETRE. Inimaginable que ses rêves ne soient que de pâles idées préconçues, dirigées par un autre, impensable que les étoiles dans ses yeux ne soient que de vulgaires autocollants, de même pour les espoirs, Mamzelle Kim elle sait que ce sont les siens, ni dirigés ni commandés.
Mais à vous aussi il vous est bien arrivé de douter non ? Brusquement vous vous demandez un jour si votre vie n’est pas qu’un jeu où tout est prévu, où tout autour de vous n’est qu’un immense décor où tous les gens ne sont que de bons comédiens ?
Mamzelle Kim elle s’est posée plusieurs fois la question, mais elle préfère se dire qu’elle a trop d’imagination et que sa vie est bien réelle !
Mais on a trop joué avec elle, on a trop tiré sur son âme. L’âme c’est comme un tissus élastique, lorsqu’on tire trop dessus il perd toute élasticité, ce n’est plus qu’un morceau de tissus mâche qui pend. L’âme de Kim a perdu son élastique, elle pend au-dessus de son cœur, elle cherche un fil et une aiguille pour le jour où le retrouvera. Mais elle est seule à chercher… Et c’est de sa faute elle le sait.
:::PiXx::: N'olivette et Mayie by ... euh by N'olivette et Mayie
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Le 12 Juillet 2005
12/09/2005 20:14
Le 12 Juillet 2005
Mamzelle Kim elle va enfin pouvoir respirer un autre air, inhaler du changement à pleines narines. Même que Mamzelle Kim elle vole ! Kim elle s’est fabriquée des ailes, de solides ailerons de métal, et la voilà qui brasse l’air de ses nouvelles nageoires aériennes ! Son cœur est parti se promener, parti visiter, lui qui n’avait jamais vu le coin que d’en bas, lui qui s’était contenté d’imaginer…
Mamzelle Kim elle vole à grande vitesse, agite ses ailes comme elle peut et slalome entre les nuages. Elle trouve le ciel encore plus majestueux vu « sur place », vu d’en haut. Et puis, à travers ces grands bonhommes blancs, Mamzelle Kim elle a l’impression de naviguer dans un grand champ de barba papas, elle aimerait les croquer, les savourer, les avaler ! Mamzelle Kim compare les nuages à de grandes brochettes de marshmallows divins. Marshmallows magiques, dotés du pouvoir immense qu’est celui d’offrir à rêver. Mamzelle Kim poursuit sa traversée du ciel avec, entre la langue et les papilles, un goût de liberté, un arrière goût rêveur…
Les mauvaises langues diront que Mamzelle Kim vole simplement à bord d’un avion. Il n’empêche qu’elle vole. Mais malgré la rêverie ou ce sentiment d’être libre, il y a le vide. Il arrive un moment où Mamzelle Kim elle peut plus regarder nulle part, il arrive un instant où Mamzelle Kim se sent complètement prisonnière, prisonnière du vide. Peut-être à cause de ce cauchemar. Possible. Quoi qu’il en soit elle est dans un sale état la demoiselle… Elle ne doit pas fermer les yeux. A côté d’elle, un homme somnole. Elle aussi voudrait dormir, se laisser aller, mais la chose se révèle difficile, Mamzelle Kim peut pas fermer les yeux, lorsqu’elle essaye, elle voit le vide, la falaise, elle se voit. Comme chaque nuit, toutes ces nuits cauchemardesques… Mamzelle Kim elle tremble, Mamzelle Kim elle fait plein de trous, elle plante sa plume dans le paquet de biscuit, pour se calmer. Le plus dur c’est de résister à la tentation de jeter un regard, même furtif, par le hublot. Et pourtant, elle voudrait bien voir les nuages ! Mais déjà Mamzelle Kim sombre à la limite dans l’évanouissement…
Mais quand même… elle vole !
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reux !
11/09/2005 20:30
Note à mes (plutôt rares ^^) admirateurs tels ma fidèle ombre devant laquelle je me prosterne pour venir poster les seuls et uniques commentaires sur ce site... pitain c'est pas français mais foque, mes neurones elles sont encore en vacances, dont °°°tolérants°°° siouplait ^^
Donc, petite note pour annoncer, qu'aprés tant d'absence, je vais revenir, dans la semaine mettre la tonne de textes que j'ai écrit depuis... Voualà !
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Le 9 Juillet 2005 plus tard
09/07/2005 22:34
Le 9 Juillet plus tard
Finalement sa vie se résume un mot très significatif : « trop ».
Mamzelle Kim elle boit « trop » de café. Mamzelle Kim elle passe « trop » de temps à veiller. Du coup elle est « trop » fatiguée. Mamzelle Kim elle t’a « trop » aimé. Mamzelle Kim elle a « trop » trahi son estomac, « trop » soumis à un trop plein d’eau. Mamzelle Kim elle a le ventre « trop » vide. Mamzelle Kim elle les a « trop » abandonnés. Et Mamzelle Kim elle a « trop » peur…
Consciente, « trop » consciente, que le trop provoque la perte… Heureusement il existe certaines choses pour lesquelles il est impossible d’acquérir le trop. Donc Mamzelle Kim elle pourra jamais trop rêver, jamais trop espérer, jamais trop écrire, elle pourra jamais au grand jamais être trop dans son monde, elle aura jamais trop d’étoiles, Mamzelle Kim elle pourra jamais trop briller. Jamais trop sourire ou trop vivre.
Alors ça peut (peut-être) compenser… ( ?)
De toutes façons elle se battra. Il lui reste trop de choses à découvrir, encore des centaines de royaumes à acquérir, et des milliers de sourires à voir éclater. Petite princesse caféinomane s’en ira pas comme ça.
Et comme il dit le brave monsieur : « C’qui compte dans la vie c’est pas l’issue mais c’est l’combat ».
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Le 9 Juillet 2005
09/07/2005 22:33
Le 9 Juillet 2005
Premier café. Premier plongeon. Dans ce liquide brunâtre à l’odeur trop de fois inhalée. Encore une fois elle va s’immerger de cette drogue qui lui donne à présent à vomir. Mais à ingurgiter ce « remède au sommeil », cette potion magique, tous les matins, puis aussi les après-midi, s’en est suivi la caféine du soir pour éviter le plus possible ce risque imminent qu’est dormir. Alors c’est là qu’elle en est… Café toute la journée… Dans les seuls buts de se remplir le ventre, de ne pas s’endormir. Et remédier au manque. Prendre sa dose quoi. Pour ne pas tomber.
Mamzelle Kim : Junkie soumise au royaume de la caféine. Ou bien… Princesse caféinomane. Prenez le comme vous l’entendez…
Pathétique, n’est-ce pas ? Elle en est consciente. Elle qui n’a jamais voulu être dépendante d’autre chose que de rêves, d’étoiles ou d’espoirs, la voilà singulièrement « accro » à ce besoin obsessionnel de combler ce manque. Si le ridicule eût tué, elle aurait fait parti de l’hécatombe…
Le pis à venir est peut-être venu : le quotidien. Mamzelle Kim avait fait de cette vie de prêtresse du besoin son quotidien. Elle avait enfermé tout cela dans l’habitude.
C’est peut-être le plus moche à voir. Ou bien c’est cet état de transe. Kim elle tremble. Il fait 35° à l’ombre. Et elle a froid. C’est le plus dur à justifier. Comment voulez-vous expliquer à quelqu’un que si l’on tremble c’est juste parce qu’on a froid lorsque toute la population fond autour de vous ! Alors ils ont du mal à la croire. Mais ils se sont habitués… A force son silence s’est fait entendre. On sait qu’elle ne dira rien alors on a abandonné. Et on essaye de croire qu’elle a juste froid…
La lassitude l’a gagnée. Ses journées ne sont que de pâles copies de la veille… mais elle a la flemme de changer. Lire. Dix livres en une semaine. Pour se plonger chaque fois dans un monde différent. Ecrire. De plus en plus. Elle commence sans savoir de quoi parler aujourd’hui, et puis, les mots viennent à elle, ils affluent. Danser. Toujours de nouvelles choses à exprimer dans ces mouvements symboles de liberté. Chaque jours de nouveaux pas à exprimer. Et boire ces cafés. A l’occasion effectuer un pèlerinage jusqu’à la boite à musique et s’imposer l’immersion totale dans Mano Solo ou Le peuple de l’herbe. C’est tout ça » ses journées. Avec un ou deux bidiz’ parfois.
Et elle a faim… faim d’autre chose. Faim d’autrefois. « Mange » qu’ils disaient… Au sens propre comme au figuré.
Mais elle ne veut pas se nourrir de ce trop plein d’aliments. Elle veut se nourrir d’autre chose. Et l’autre qui crie famine… Elle espère le tromper en se livrant à des séances de potomanie, qui s’avèrent plutôt fructueuses. Ne rien avaler de la journée, mis à part l’eau et la caféine, est chaque fois un trophée supplémentaire. Elle sait que lorsque l’on verrait affichait « complet » l’étagère des trophées, ce serait les murs blancs. L’hôpital comme ils disent… mais ça c’est la suite, la suite on verra.
Le comble dans tout ça c’est son envie de vivre. Après de telles paroles emplies de lassitude intense, tout laisserait à penser que Mamzelle Kim, la fureur de vivre c’est pas trop ça… Ben si. Détrompez-vous. A chaque levé de soleil cette envie s’accroisse. Elle veut vivre toujours plus. Seulement, pour l’instant elle est juste un peu fatiguée… C’est tout. Mais elle refuse catégoriquement de partir. Quitter tout ça ne fait pas parti de ses projets futurs.
Mais elle le sait, pour vivre il faut se battre…
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