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 Récit d'une Princesse caféinomane aux particules de chewing gum
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Récit d'une Princesse caféinomane aux particules de chewing gum

VIP-Blog de mamzellekim
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  • Créé le : 20/06/2005 14:38
    Modifié : 26/11/2005 02:29

    Fille (15 ans)
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    Le 15 Novembre 2005

    26/11/2005 02:29

    Le 15 Novembre 2005


     

     

                                                                                                           Le 15 Novembre 2005

     

     

     

     

     

                                        Elles sont venues. Elle était là, à écrire, recroquevillée sur son lit. Elle a senti ce courant d’air. Cet air glacé la pénétrer, elle a laissé tomber cahier et crayon pour s’y abandonner… Et encore une fois, elle a senti l’invasion, les intruses dévastatrices étaient de retour… Elle aurait pu lutter… Mais elle ne l’a pas fait. Trop fatiguée de se battre contre son âme ravagée… Elles sont entrées, et cette fois encore, la folie l’a gagnée, une schizophrénie passagère, comme l’aurait qualifié l’un de ceux qui ne comprennent pas. Alors la folie l’a gagnée, de la tête aux pieds, membres par membres, ravagées jusqu’au bout des ongles. Le spectacle pouvait alors commencer… Agenouillée devant le mur, elle y a posé ses deux mains. Elles contrôlaient. Elles les ont fait glisser. Lentement. Et de plus en plus vite. De plus en plus fort. Jusqu’à sentir la peau se déchirait, son sang couler, jusqu’à regarder ses phalanges se brûler, se consumer. Elle n’était plus, elle n’existait qu’à travers Elles. Kim elle fermait les yeux, l’horreur de ce spectacle lui était trop affreuse. Et puis… Et puis plus rien. Bras et mains relâchés. Juste les larmes s’écoulant lentement sur ses joues. Descendre. Mamzelle Kim gravit les marches de l’échelle jusqu’à atteindre de ses pieds le sol si dur, si froid… Mais une fois là, elle avait oublié. Elle ne se souvenait plus ce qu’elle était venue faire là. Et le cauchemar reprit. Elles n’avaient pas fini, elles ne se lassaient plus de jouer avec sa vie. Elles sont revenues terminer l’inachevé. Soumise la petite princesse s’est assise, devant ce petit mur de plâtre blanc. Et ses mains déjà bien amochées, ont recommencé à frapper. La douleur était encore plus vive. Le mal l’engourdissait, le corps contorsionné d’hurlements masqués, de cris sourds, que personne n’entendit. Mamzelle Kim appelait à l’aide et personne ne venait. Elle hurlait à ces âmes de s’en aller, de la laisser en paix… Mais rien n’y fit. La  souffrance ne leur suffit plus, il leur fallut lui faire ouvrir les yeux. Alors Mamzelle Kim ouvrit les yeux. Et ce qu’elle vit fut pire que la souffrance que lui apportaient les brûlures… Elle vit sa possession et sa folie sur ce mur blanc tâché de rouge… Tâché de sang. Elle vit son agonie… Pour la première fois elle sut à quoi ressemblait sa folie.

     

                                     Elle n’était plus elle, et elle en eût tout le spectacle. Elles la guidaient, elles riaient, la firent rire à son tour, contre toute sa volonté, contre son gré. La petite princesse s’entendit rire aux éclats. Elle qui voulait cracher toutes les larmes de son corps, elle qui se voyait devenir une autre, elle qui regarder la folie l’incarner, elle était contrainte à regarder, à écouter ses traits se tordre non plus de douleur mais de rire… Le paradoxe était ce soir là à son comble… Et puis… Et puis plus rien. Elles s’en étaient allées. La laissant seule dans l’euphorie, agenouillée sur le carrelage blanc glacé. Ses larmes coulèrent doucement, elle ne dit rien, son silence signifiait toute sa souffrance. Elle se sentait souillée, déchirée, changée… Elle sentit son corps sombrer. Elle était allongée. Les genoux contre la poitrine, les côtes contre ce froid de neige, elle tremblait, elle ne voulait plus y penser. Fermer les yeux, essayer d’oublier. Les marques de son périple lui brûlaient la peau à en crier mais elle se tût.

     

                                       Quelques heures plus tard, elle se réveilla, elle ne comprit pas tout de suite. Elle était là, son corps étendu sur les carreaux à la fraîcheur glacière, les yeux imbibés d’une pluie méconnaissable, les doigts bleutés… Et puis… Et puis les phalanges en lambeaux. Son âme éparpillée en mille morceaux. Elle ne se souvint pas, ce ne fut qu’en remontant qu’elle se remémora.

     

                                       Cette nuit là elles avaient fini de l’achever. Mais il fallait continuer, à vivre comme les gens, à vivre normalement, laisser sa folie à la nuit, et oublier juste pour la journée… Sourire. Sourire au monde entier parce que l’arc-en-ciel ne s’est pas consumé, parce que son rêve  parce que son rêve est inachevé, et parce qu’elle avait décidé de ne pas s’arrêter, sa vie n’était pas terminée.

     






    Le 14 Novembre 2005

    26/11/2005 02:27

    Le 14 Novembre 2005


                                                                                                           Le 14 Novembre 2005

     

     

     

     

     

                                     Voilà pourquoi Mamzelle Kim se met dans un drôle d’état lorsqu’elle voit quelque chose tomber… Un stylo qui glisse et ses yeux qui le fixent, qui le regardent tomber, le voilà qui heurte le sol, comme si tout ralentissait, et Mamzelle Kim hurle à la mort. Se cachant les yeux, respirant à en faire trembler le monde entier… Il faut calmer l’euphorie qui la gagne. Elle est pas folle la petite princesse… C’est juste que chaque nuit dans son rêve, le vide n’avait pas su la rattraper… Elle doit se contrôler. S’ils la voyaient ils ne comprendraient pas… Et sans voix on ne parle pas.

     



    Commentaire de kingofmafia (04/07/2006 02:49) :

    cc miss ca va toi ? jesai que tru me conais po et moi ausi lol,mai seulement j'ai tombé ds tn vip-blog parhazard et apres quand j'ai un ptit tour et voir ta tof , je ss un fanatique de toi meme je te conais pa , c pour ca je t'ecri se message je ve faire ta conaisance et etre un ami e ti bien sur si possible alr je pense que je te soule voila mn adress si tu ve me parlé ajouté moi plz : king_mafia01@hotmail.fr ah oui dsl j'ai ooublié te dire tu es belle kiss!!





    Le 12 Novembre 2005

    26/11/2005 02:24

    Le 12 Novembre 2005


    Le 12 Novembre 2005

     

     

     

     

     

                                   L’herbe est d’un vert éclatant. La rosée du matin se dépose à ses pieds. Les tiges fraîches lui chatouillent les chevilles. Le soleil brille et tous ses rayons sont pointés sur elle. Un paysage infini, son regard porté sur l’immensité, toute cette étendue de terre à ses pieds… Son regard a capturé les étoiles de la nuit passée afin de les rallumer la journée, sous la chaleur intense de cette lune de feu, celle que l’on appelait soleil… A côté d’elle, le garçon nuage. Une brindille suspendue à ses lèvres, et le bonheur accroché à ses yeux… Il ne regardait qu’elle, cette fille de l’arc-en-ciel, cette princesse aux reflets d’innocence, cette fée à l’odeur des étoiles… Vêtue d’une jupe blanche, celle qui vole, celle qui tourne, des bas multicolores aux rayures souriantes, qui contrastaient sa peau d’une blancheur infinie… Une pureté lumineuse émanait d’elle, de Lui. 

     

                                   Elle souriait. Un sourire que rien n’aurait pu gâcher en cet instant magique. Un sourire empli d’une joie indestructible, d’une sincérité aveuglante, un sourire tourné vers le monde, le leur, et tous les autres… Un sourire pour ce jour couleur bonheur. Ils étaient beaux, rayonnants de magnificences, sublimes en ce paysage simple mais d’une splendeur rare que leur valait l’instant… Le bonheur et la pureté leur réussissaient… On eût dit qu’ils étaient deux anges, deux étoiles.

     

                                   Et puis, prise par la joie, elle eût envie de rire. Alors elle rit. Elle rit, et commença à tourner. Tourner sur elle-même, ses pieds battant l’herbe fraîche, doucement d’abord puis en s’accélérant. Les bras ouverts, à Lui, à Eux… La tête tournée vers le ciel, elle riait de bonheur de joie et de simplicité. Ses jambes prenaient de la vitesse, ne se lassant pas de ces tours à répétition… Le monde tournait plus vite devant ses yeux, elle ferma les paupières… Ses cils tremblaient, secoués d’un vent d’euphorie… Et vite, de plus en vite, elle riait, ses jambes se fatiguaient mais continuaient la danse, ses mains brassaient le vide et l’air frais, les paumes tournées vers le ciel en supination… Sa jupe volait, s’envolait, se soulevait, ce jupon qui tournait au même rythme qu’elle. Le vent ramenait ses cheveux sur son visage, et cela l’importait bien peu, plus rien ne pouvait la déranger, elle riait. Elle était une fée, elle était une princesse… Et tout s’accélérait, le temps n’existait plus, la durée de l’instant était perdue. Son corps frêle commençait peu à peu à s’épuiser, mais elle le soumettait à tourner plus vite encore, elle qui riait de plus en plus fort… Elle riait de joie, elle riait… de folie.

     

                                     Le moment fut venu où son corps à bout, ses pieds usés ralentirent peu à peu. Le monde lui aussi se faisait plus lent autour d’elle… Elle s’arrêta net, devant cette étendue, devant son éternité, sa liberté, devant lui. Elle titubait, vacillant de tous côtés… Tout devint flou, elle lui sourit, en riant… Et tomba. Elle s’évanouit, son corps s’écroula sur l’herbe humide. Il ne dit rien. Il ne cria pas. Mais il eût peur, il s’approcha d’elle, s’agenouilla auprès de son corps inerte… Elle, étendue sur leur univers, leur magie, elle s’en était allée, sa folie l’avait trompée, elle s’y était noyée… Mais c’était avec le sourire qu’elle partait. Elle était tombée, et le vide ne l’avait pas rattrapée… A présent la pluie se faisait entendre… De nombreuses gouttes vinrent se poser sur son visage, sur son corps, sur son sourire… Sur le visage du garçon nuage on ne distingua pas les gouttes des larmes qui s’écoulaient de ces deux yeux d’étoiles… Elle était tombée, elle n’était plus là, elle s’était perdue.

     

                                               Voilà pourquoi.

     






    Le 11 Novembre 2005

    26/11/2005 02:22

    Le 11 Novembre 2005


     

     

                                                                                                         Le 11 Novembre 2005

     

     

     

     

     

                                        Agenouillée dans l’existence, accroupie, à croupir, à mourir dans cet univers, des couleurs, des flammes plein les yeux, du grand air plein les cieux ! Mamzelle Kim à la frontière entre réel et irréel, entre conscience et inconscience. Kim ne vit plus que la nuit, entre crises et insomnies, mais sereine, et tranquille… Vague lumière de douceur, entourée de la chaleur flamboyante des bougies éclairant une partie de son visage. L’autre partie plongée dans la pénombre, dans l’ombre de la flamme, dans l’inconscience de l’âme… Un cercle de fumée, une brume légère d’encens et le parfum qui en émane, l’odeur intense qui lui revient et remplit son être d’un nuage d’évasion… Noyée dans un flou aux traits incertains, où tout est suggéré… Son regard se fait voyage, fixé au milieu de nulle part, elle ne regarde rien, juste les traits imaginés… Ce mélange de vie et de nostalgie qui lui rappelait tant son paradis… A des milliards d’années lumières de notre planète Terre, il n’y a pas que l’herbe verte qui fait planer… Mamzelle Kim elle cherchait cet état d’inconscience, d’innocence évasive, ailleurs et nulle partout à la fois, dans un monde de formes incertaines, de flou aux odeurs douces de l’irréel… La petite princesse voulait trouver cette sensation d’éternité, par autre chose que les pilules ou la fumée… Elle l’a presque trouvé, cet équilibre, ce calme, cette sérénité… L’esprit fuyant de tous côtés, vers tous les univers, vers tous les « flocons de lumières »… Cette sensation sans début ni fin, à durée indéterminée. La liberté de frôler l’éternel, de s’ensevelir sous cette neige spirituelle…

     



    Commentaire de dead (01/02/2007 16:41) :

    pq les Hommes prefaire tjrs le pais pq en aime pas les guerres et pq pas en faire une guerre de la pais lol





    Le 9 Novembre plus tard

    26/11/2005 02:20

    Le 9 Novembre plus tard


                                                                                                      Le 9 Novembre plus tard

     

     

     

        

     

                                        Le garçon nuage pourra bientôt jouer du piano sur ses côtes… Il pourra la complimenter sur ce nouveau maquillage bleu qu’il y a sous ses yeux… Parce que Mamzelle Kim elle a décidé que les cernes c’était joli… Peut-être même qu’elle lancera une mode… Mais les gens posent trop de questions. Les gens raffolent du mot « pourquoi ». Les gens veulent une raison. Et les gens en auront. Mais pas les vraies, juste celles qu’elle a inventées…

     

                                        Mamzelle Kim elle est blanche, pas comme un cachet d’aspirine, blanche comme un grand nuage… C’est l’hiver qui approche. Le teint très pâle anticipant la neige, dans laquelle on la confondra la corps fragile, prêt à devenir frêle…

     






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