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 Récit d'une Princesse caféinomane aux particules de chewing gum
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Récit d'une Princesse caféinomane aux particules de chewing gum

VIP-Blog de mamzellekim
  • 68 articles publiés
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  • Créé le : 20/06/2005 14:38
    Modifié : 26/11/2005 02:29

    Fille (15 ans)
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    Le 7 Novembre plus tard

    26/11/2005 02:18

    Le 7 Novembre plus tard


                                                                                                   Le 7 Novembre plus tard

     

     

     

     

                           « Réfugies-toi dans mes yeux, il y passe des centaines d’arc-en-ciel toutes les secondes ! »

                             …Disait-elle au garçon nuage…

     

     

     

     

                                                                                                                         Le 9 Novembre 2005

     

     

     

     

                                          Nouveau prince. Nouvelle aventure. Il ne ressemble pas au garçon nuage. Mais il est plus réel… Timide, parle peu de ses problèmes, le nouveau prince a les yeux bruns aux contours bleus… Cerné de la tête aux pieds, le prince aurait-il du mal à dormir ? Eh bien oui. Mais le prince il a un sourire où les fossettes sont de grands arcs-en-ciel… Alors le reste… Il n’est pas le garçon nuage. Mais lui, il existe… Et puis on verra bien.

     

                                        Nouveau prince donc. Et puis nouveau papa. Papa-pluie, papa-coup d’vent. Papa qui crie… Et puis papa qui pleure. Papa il a tellement de buée devant les yeux que papa il voit que sa princesse ne mange pas… Alors avant après, deux mots ou trois pendant l’dîner, et quatre ou cinq en arrivant. Papa-coup d’vent. Alors le soir, à l’heure d’éteindre la lumière… à l’heure de dire « bonne nuit », il y a à peine une ombre, un silence… Mais elle est seule et la lumière c’est elle qui l’éteint. Bonne nuit… A qui ? Bonne nuit dans l’autre chambre, mais dans celle-ci, pas un mot, pas un bruit, juste le vide, le silence du piano, et les bougies en guise de compagnie…

     

                                        Papa il a les yeux qui brillent mais c’est pas les étoiles… C’est la pluie qui s’écoule.

     






    Le 7 Novembre 2005

    26/11/2005 02:15

    Le 7 Novembre 2005


                                                                                                      Le 7 Novembre 2005

     

     

     

     

                      A la lueur de la flamme d’une bougie, elle répétait que sa vie était là. Sa vie d’abord, elle la vivrait, et puis elle l’écrirait. Peut-être la lira-t-on… Ou peut-être que non. Mais au moins, elle pourrait dire que le cœur y était, que les étoiles s’y étaient rassemblées… A la lueur de la pleine lune, elle répétait que sa vie était là. Et que sa mort n’existait pas. Elle existerai. Mais loin, très loin, à des milliers de mètres sur sa fresque chronologique que l’on avait peinte sur son existence… Elle voulait sa mort belle. Elle voulait sa fin satisfaite. Le ciel n’avait pas encore besoin d’elle. Elle ne se préparait pas à cette fin éventuelle. Et alors ? Ils auraient peut-être préféré lui mettre une enclume sur le cœur, elle sui se trouvait déjà si lourde sur ce pèse-personne…

                      A la lueur de tous les yeux brillants, elle répétait que sa vie était là… Et qu’elle était ailleurs…






    Le 1er Novembre 2005

    26/11/2005 02:10

    Le 1er Novembre 2005


                                                                                                        Le 1er Novembre 2005

     

     

     

     

                      Et c'était ce garçon presque fictif qu'elle aurait voulu connaître. Ce garçon en voyage, en pèlerinage dans les nuages. Ce garçon aux yeux cernés. Lui aussi était de la nuit, ses grands cercles gris le démontrait. Le regard évasif de ce garçon à l'air pensif la laissait à rêver pour des millions d'années... Il parlait peu. A lui aussi on lui avait peut-être coupé les cordes vocales...

    Sur son visage elle y voyait la pluie, mais dans ses gouttes y miroitait un paradis...

    Ses traits étaient aussi fins que son corps translucide...

    Son visage était un mystère presque aussi fantastique que lui.

    Il était renfermé. Dans son monde, et puis à l'occasion, une fois et deux, un tour dans celui des autres.

    Ce garçon a l'air sombre, à l'air noir, aux reflets arc-en-ciel...

    Il était pâle, il était frêle… Il était Elle.






    Le 29 Octobre 2005

    26/11/2005 02:08

    Le 29 Octobre 2005


                                                                                                             Le 29 Octobre 2005

     

     

     

     

                       Plus de prince. *My boyfriend has disappeared in the sky*. C’est mieux. De toutes façons elle voulait en changer. Elle est comme ça Mamzelle Kim. Elle fait pas trop dans la durée. Et Ils le savent. Elle sait que ça fait mal, elle sait qu’elle choisit tout le temps des cœurs fragiles… Elle brise des cœurs, et le sien un peu plus à chaque fois. Elle rafistole du mieux qu’elle peut. Elle vide ses stocks de sparadrap… Ben quoi ça sert à ça… Mais encore, les adhérents du bricolage reviennent et redemandent, en ouvrant grand les bras. Mais Mamzelle Kim elle en veut pas. Des bras, elle en veut d’autres, sur ceux là elle a déjà laissé un morceau de son cœur, deux ou trois mètres de sparadrap. Elle fait ça tellement bien maintenant. A chacun elle décroche un murmure. « Je ne t’en veux pas Kim… Tu pars encore une fois, mais c’est comme ça… » Parce qu’avant de partir elle leur raconte. Comment c’est la vie, l’amour là bas. Elle leur conte le bordel là-bas. Elle leur envoie des projectiles de bulles, juste pour qu’ils n’oublient pas. Et elle s’en va. Elle reprend le chemin, la marche dans la voie lactée. Pas le temps d’s’arrêter. Mamzelle Kim elle a un cœur, des sentiments, enfin… Tout ça quoi. Mais elle a trop d’amour à semer, trop pour une seule personne, bien trop pour un seul prince. Trop d’amour à disperser, ce serait bête que d’autres passent à côté… Alors elle distribue, espérant que jamais il n’y en ai plus. Elle se déplace, elle est comme ça, de cœur en cœur, de prince en prince, elle laisse sa trace, un morceau de papier, n’importe quoi, où chacun tirera y lira ce qu’il veut… Un amour amovible ça se balade, ça ne reste jamais au même endroit. Un jour peut-être. Un jour elle restera. Pardonnez-la. Mamzelle Kim aussi elle souffre. Les cœurs, elle les préfère entiers, battant la chamade à tout rompre. Elle ne fait pas exprès. Elle est juste comme ça… Elle s’attache aux personnes, s’y intéresse de près, étudie tous, les goûts et les idées, même le fin fond des pensées. Alors, elle sait, comment il faut faire. Pour avoir et pour plaire. Ça marche assez souvent. Trop souvent. Alors, le prince entre dans le palais. Elle lui offre la couronne, et commence la vie à deux… Mais la vie à deux, ça devient très vite ennuyeux. Parce que le prince il ne sait pas, il ne la connaît pas. Il ignore qu’elle veut une histoire qui sort de l’ordinaire, un truc comme dans l’imaginaire, du jamais vu au cinéma, du surprenant, du renouveau… Rien de bien compliqué, des détails suffiraient… Mais le prince ne sait pas. Elle ne veut pas leur dire, c’est à eux de trouver. Mais aucun n’y est parvenu. En chemin ils se sont égarés ou perdus… Et puis un jour, une étincelle, paf, disparu. Parce que l’ennui ça va quelques heures, mais ne dure pas éternellement…

                      Oui Mamzelle Kim elle est comme ça… Princesse libertine, un fort besoin de liberté…






    Le 23 Octobre 2005

    26/11/2005 02:05

    Le 23 Octobre 2005


                                                                                                                                                                                 Le 23 Octobre 2005

     

     

     

     

     

     

                 Ne plus savoir où mettre les pieds. Les mettre dans le plat, ne plus savoir regarder devant soi. Elle marchait lentement, elle avait la vie devant elle mais ne la voyait plus. Elle marchait en observant ses pieds, scrutant le sol, le ciel, à tour de rôle. Devant elle on avait placé un rideau, elle ne pouvait rien voir à travers ce brouillard, où l’on confondait étoiles et échecs. Pourquoi ? Regarder ses pieds toute la journée, et toute l’année, ça empêche d’avancer, Kim elle voudrait dissiper la brume qui l’escorte qui lui cache la vie, qui lui gâche la vue. Devant n’est plus qu’un amas de formes étranges et troubles. Mamzelle Kim aimerait avancer, connaître autre chose que le sol, mais le bordel de son esprit en a décidé autrement, trop de confusions dans sa bulle, un grand nuage l’encercle et l’envahit, un nuage qui n’est plus blanc mais gris, rempli de questions, d’interrogations, méli-mélo de sentiments qui croyaient être… Mamzelle Kim elle lève la tête mais n’aperçoit pas une lumière, pas une trace de réponse. Elle tourne Mamzelle Kim, elle tourne, mais c’est partout pareil, partout ni avant, ni arrière, le cercle brumeux, il n’y a rien à voir, juste ses pieds, et les rayures de ses lacets. Mamzelle Kim elle voudrait hurler, sortir de ce cercle de brume et de vice, mais elle tourne, et retourne, elle perd l’équilibre, se heurte, et se cogne contre les murs des sentiments, mais elle continue, tourbillonne, cherche une sortie, une échappatoire à ce vide trop plein. Mamzelle Kim elle emploie toute son énergie à tourner sur elle-même en espérant voir disparaître le voile, que celui-ci tombe à ses pieds pour qu’enfin elle ne puisse plus les regarder. Mamzelle Kim elle a le vertige, la tête qui tourne, l’esprit en spirale, le regard flou, le regard fou. Elle sent monter en elle ce qu’ils appellent « folie », délire psychédélique, tournis, et tourments en son être…

                     Trop de réflexion. Cervelle en suspension. Regarder devant soi… Pas si facile que ça. Mais à toujours regarder tes lacets, tu vas finir par t’étrangler avec ! A regarder toujours le ciel tu vas finir par oublier qu’il est un rêve !

                      L’esprit s’y perd, s’emmêle, s’enroule… « Where is my mind ? »






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