Le 7 Novembre 2005
A la lueur de la flamme d’une bougie, elle répétait que sa vie était là. Sa vie d’abord, elle la vivrait, et puis elle l’écrirait. Peut-être la lira-t-on… Ou peut-être que non. Mais au moins, elle pourrait dire que le cœur y était, que les étoiles s’y étaient rassemblées… A la lueur de la pleine lune, elle répétait que sa vie était là. Et que sa mort n’existait pas. Elle existerai. Mais loin, très loin, à des milliers de mètres sur sa fresque chronologique que l’on avait peinte sur son existence… Elle voulait sa mort belle. Elle voulait sa fin satisfaite. Le ciel n’avait pas encore besoin d’elle. Elle ne se préparait pas à cette fin éventuelle. Et alors ? Ils auraient peut-être préféré lui mettre une enclume sur le cœur, elle sui se trouvait déjà si lourde sur ce pèse-personne…
A la lueur de tous les yeux brillants, elle répétait que sa vie était là… Et qu’elle était ailleurs…