Le 6 Juin 2005 plus tard
Elle les aime. Autant qu’elle les déteste. Autant qu’elle les haït. Autant qu’elle ne comprend pas.
Un jour ce papillon qui vole vers l’étoile, la bonne étoile. Un lendemain, un cri strident, un verre brisé, rempli de haine. Incompréhension totale.
Ne plus penser qu’à eux, qu’à soi. Et se demander, si l’un des deux l’emportera… ( ?)
Elle les aime. Autant qu’elle les déteste. Qu’elle te déteste ? qu’elle se déteste . autant qu’elle te comprend. Qu’elle ne se comprend pas. Que eux ne comprennent pas.
Un saladier. On ajoute un ingrédient, puis deux, puis trois. On les distingue encore les uns des autres. Mais, finalement, maestro de l’art culinaire, on s’empare d’une spatule. Et on mélange. On broie. Jusqu’à ce que le tout ne ressemble plus qu’à une pâte uniforme dont on ne distingue plus aucun ingrédient à part entière.
Mamzelle Kim dans son saladier elle sait pas trop ce qu’elle a versé… Elle a tellement bien mélangé qu’elle ne se souvient plus. Peut-être qu’elle y avait versé… de l’amour ? Peut-être… de la joie ? Peut-être… du bonheur ? Et peut-être…peut-être de la haine… ? Plus ou moins réussi le mélange. Il faut le voir sous plusieurs angles différents… oui… ou… ou peut-être qu’il n’y a qu’un seul angle et qu’il faut s’habituer à celui-ci ?
Elle se débrouillera Mamzelle Kim. Ça prendra le temps qu’il faudra. Mais pour l’instant elle gardera amour et haine dans le même paquet. Le même paquet, le même saladier et le même mélange.