Le 30 Mai 2005
*SoLiTuDe* quand tu nous tiens… Seule avec ce sentiment d’être toujours « habitée ». Habitée. Cet autre. Autre que son soi-même. Quelqu’un qui est en elle, qui n’est pas elle. Plusieurs peut-être ? Partager sa partie. Avec lui, avec eux. Se soumettre. A eux toujours. Du plein gré elle ne connaît pas. Ils feront de sa soumission leur possession. Ils feront de ses yeux un nouvel océan, de ses mains, renaîtra la mer rouge, de ses nerfs, débutera un séisme… mais toujours seule. Lutte solitaire. Combat contre le sien. Coup d’épée contre soi. Son fleuve coulait sans affluent. Ses yeux ne voyaient plus que ce corps, qui n’habitait plus ni princesse ni lune, mais qui était envahi, seul, rongé, ce corps qui avait été le sien. Qui fut soi. Qui était. Qui n’est pas. Qui n’est plus. Début d’une guerre. Véritable guerre. Contre cet intérieur. Contre son être. A la merci d’elle-même. Seule. Mais résistante. Elle allait se livrer. Pas à eux ! A cette guerre. Elle redeviendrait princesse de son corps, princesse de son monde, pas de promesses hein, pas de promesses maman, mais elle réussira, c’est certain.
Cap de gagner ? CAP !