Le 3 Juillet 2005
La tête qui tourne. Plus vite que la terre autour du soleil. Plus ardemment que le tourniquet du parc d’à côté. Plus de tour par seconde qu’une toupie en action.
Remplie d’amertume. Pleine à craquer de nostalgie. Pleine à ras bord de chagrin. Et le tout, compensé de café. Plus la place pour manger. Tant mieux, le malaise entre la nourriture et elle s’agrandit plus chaque jour. Une confrontation perpétuelle. Une maladie. Parmi d’autres…
Le changement de l’être cher. Le voilà le sujet tant abordé avec elle-même. Toute la journée à remuer le fait accompli, à essayer de comprendre, à retourner les cas multiples. Lorsqu’une taupe se transforme en une espèce de rat sans aucun intérêt, le choc est grand. Ils s’étonneront de la trouver trop misanthrope, mais lorsque l’on a misé beaucoup sur un être et que brusquement on ne retrouve rien de ce qui nous a plu chez cette personne, on en vient à se dire au bout de la énième fois, que c’est peut être simplement l’humain qui est programmé ainsi : provoquer l’illusion, puis, l’effet contraire, la désillusion. Elle ne sait plus vraiment où donner de la tête. A vouer une confiance absolue en tout être humain, on chutera de très haut à la moindre défaillance. Mais, objectivement, n’avoir confiance en personne pousse à mener une existence cauchemardesque et bien trop terre à terre.